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Algèbre linéaire et bilinéaire, analyse matricielle

Semestre d'automne 2025-2026

Équipe pédagogique

Cours : Simon Masnou

TD :

TP : à venir

Informations pratiques

Emploi du temps
  • Cours magistraux : tous les vendredis matins de 8h à 11h15 (1er cours le vendredi 5 septembre).
  • Travaux dirigés : 10 séances de TD (3h) le lundi après-midi de 14h à 17h15 (1er TD lundi 15 septembre).
  • Travaux pratiques : 2 séances de TP (3h) le lundi 17/11 de 14h à 17h15 et le lundi 8/12 de 14h à 17h15
  • Il y aura au moins une séance de soutien (1h30) durant le semestre, sur le créneau du vendredi.
Évaluation
  • Un contrôle partiel (CP, 90 mn) et un contrôle terminal (CT, 120mn).

Note finale = max(CT, (CP+CT)/2)

  • Session 2. Un contrôle terminal de session 2 (CT2) est proposé uniquement aux étudiants ajournés. Ce contrôle est facultatif. Pour les étudiants qui se présentent à la session 2, la note finale est max(CT2, (CP+CT2)/2).
Annales d'examen

Ressources pédagogiques

Il existe de nombreux ouvrages couvrant les différentes parties du programme, on pourra par exemple trouver à la bibliothèque de l’université Lyon 1 les ouvrages suivants :

  • J. Grifone, Algèbre linéaire, Cépaduès Éditions
  • J.P. Ramis et A. Warusfel, Mathématiques tout-en-un pour la licence, niveau L2, Dunod
  • A. Szpirglas (sous la direction de), Mathématiques L3 Algèbre, Pearson education
  • P. G. Ciarlet, Introduction à l'analyse numérique et à l'optimisation, Dunod.
  • D. Serre, Les matrices. Théorie et pratique, Dunod.
  • F. Filbet, Analyse numérique, Dunod.

Si on préfère les documents accessibles en ligne, on pourra consulter :

Feuilles de travaux dirigés

Avancement du cours

5 septembre (3h) Chapitre I : Dualité en dimension finie On considère un K-espace vectoriel E de dimension finie, avec K=R ou C. Définition du dual E*, justification de dim E*=dim E. Base duale associée à une base de E : définition e_i*(e_k)=delta_i^k à l'aide du symbole de Kronecker, preuve que c'est bien une base de E*, caractérisation de chaque élément de la base duale comme projection sur un axe de coordonnées dans E. Coefficients de la décomposition dans la base duale d'un élément de E*. Détermination matricielle d’une base duale (à partir d’une base de référence). On utilise la convention matricielle suivante : si u est linéaire de E dans F munis des bases B et B', on note Mat_B’ , B (u) la matrice de l’application relativement à ces bases. Base antéduale : définition, théorème d’existence et d’unicité. Bidual, isomorphisme canonique entre E et son bidual, introduction du crochet de dualité.

Chapitre II : Formes bilinéaires, formes quadratiques 1) Formes bilinéaires a) Définitions : forme bilinéaire, forme bilinéaire symétrique, antisymétrique, alternée. Exemples (y compris en dimension infinie) Remarque sur le fait qu’on s’intéressera surtout aux formes symétriques car elles sont naturellement associées aux formes quadratiques.

12 septembre (3h) Applications linéaires (à gauche et à droite) associées à une forme bilinéaire. Convention : on choisit l'application gauche comme application linéaire canonique associée à une forme bilinéaire.

b) Représentation matricielle d'une forme bilinéaire dans une base e donnée. Lien avec la matrice de l'application linéaire canonique dans les bases e et e* (base duale de e). Une forme bilinéaire est symétrique ssi sa matrice dans une base quelconque est symétrique. c) Changement de base pour les formes bilinéaires. Les matrices liées par la formule M'=P^t M P où P est une matrice de changement de base sont dites congruentes. Comparaison avec le changement de base pour les applications linéaires. d) Rang et noyau d’une forme bilinéaire symétrique définis à partir de l’application linéaire canonique associée. Le rang est aussi celui de la matrice de la forme bilinéaire. Notion de formes bilinéaires non dégénérées / dégénérées. Exemples.

Théorème de représentation de Riesz pour une forme bilinéaire non dégénérée sur un espace de dimension finie.

e) Orthogonalité : vecteurs orthogonaux, orthogonal d’une partie, parties orthogonales, vecteurs isotropes Cône isotrope. Remarque sur la structure de cône. Il contient le noyau. Exemple où il le contient strictement. L’orthogonal d’une partie A coïncide avec l’orthogonal de Vect(A). L’orthogonal de E est le noyau de la forme bilinéaire et rang(phi)=dim E - dim E^orth. L'orthogonal de F contient toujours Ker phi. Si phi est non dégénérée et F est un sev alors dim E = dim F + dim F^orth (preuve). On admet que dans le cas général dim E + dim(E^orth \cap F) = dim F + dim F^orth. Si F est régulier i.e. F^orth \cap F={0} alors F et F^orth sont supplémentaires dans E.

 
 
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