16 décembre : Chap. 1 - Equations différentielles linéaires : rappels de L1 sur les EDL d'ordre 1, et les EDL d'ordre 2 à coefficients constants. Structure des solutions d'une EDL d'ordre 2 (homogène ou non), définition d'un système fondamental de solutions, wronskien (définition et propriétés, utilité pour caractériser un système fondamental de solutions), méthode de variations des constantes pour une EDL d'ordre 2. Exemple de méthode de variations des constantes, méthode de Lagrange (= abaissement de l'ordre) à partir d'une solution de l'équation homogène ne s'annulant pas sur l'intervalle, problème des raccords. Chap. 2 : Espaces vectoriels normés : définition d'une norme, inégalité triangulaire inversée, normes usuelles sur K^n (où K=R ou C) (démo à connaître, rédigé seulement pour la norme euclidienne en CM), distance associée à une norme, distance d'un point à une partie non vide. Boules ouvertes, fermées et sphères. Exemples des boules unités fermées de R^2 pour les normes 1, 2 et infinie (ces trois tracés sont à savoir refaire et peuvent être demandés en question de cours).
22 janvier (partie 1) : convexité des boules ouvertes/fermées et non convexité des sphères. Parties et fonctions bornées. Espaces vectoriels normés usuels : tout e.v. de dimension finie peut être normé (construction d'une norme à partir d'une base de E et d'une norme sur K^n à connaître et savoir redémontrer). Norme de la convergence uniforme sur les fonctions bornées (de X non vide dans un e.v.n E) (la preuve est à connaître), normes usuelles sur C([a;b];R). Produits d'espaces vectoriels normés (en particulier norme produit infinie).
22 janvier (partie 2) : Équivalence de normes : définition de deux normes équivalentes, exemples et contre-exemples, toutes les normes sont équivalentes en dimension finie. Encadrement des boules pour deux normes équivalentes, notion invariante par passage à une norme équivalente. Suites d'éléments d'un e.v.n : suites bornées, convergentes/divergentes, opérations sur les limites (combinaison linéaire, produit par une suite numérique convergente), effet d'un changement de norme sur la notion de limite (la preuve est à connaître).
29 janvier : Convergence d'une suite en dimension finie (exemple des suites complexes) et dans un espace normé produit. Chap.3 - Topologie des evn : voisinage, ouverts (définition, exemples dans R avec des intervalles (à savoir redémontrer), le vide et E sont des ouverts de E, le complémenatire d'un singleton aussi (à savoir redémontrer). Une boule ouverte est un ouvert, mais ce n'est pas le cas des boules fermées ou des sphères (l'explication pour les boules ouvertes/fermées/sphères est à savoir réexpliquer, au minimum à l'aide d'un dessin). Propriétés des ouverts : union quelconque d'ouverts.
30 janvier : Propriétés des ouverts : intersection finie, produits cartésiens d'ouverts. Fermés : propriétés (intersection, union finie). Exemples sur des intervalles dans R, un singleton est fermé (les deux sont à savoir redémontrer). Caractérisation séquentielle des fermés. Exemples, les boules fermées et les sphères sont fermées (la preuve peut être demandée en question de cours). Produits cartésien de fermés. Intérieur : définition seulement.
05 février (partie 1) : Intérieur : définition, caractérisation comme le plus grand ouvert inclus dans l'ensemble, exemples. Adhérence : définition, caractérisation comme le plus petit fermé contenant l'ensemble, caractérisation séquentielle, exemples (l'adhérence d'une boule ouverte est la boule fermée de mêmes centre et rayon, la preuve peut être demandée). Frontière, densité d'une partie. Exemples : densité des matrices inversibles dans l'ensemble des matrices carrées complexes.
05 février (demi-cours) : Suites extraites (définition, propriétés : suite extraite d'une sous-suite, convergence des sous-suites dans le cas d'une suite convergente), compacts (définition et exemples/contre-exemples dans R), un compact est fermé borné, caractérisation en dimension finie des compacts, généralisation du théorème de Bolzano-Weierstrass dans un e.v.n.
12 février : Chap.4 - Fonctions vectorielles d'une variable vectorielle : limite (unicité de la limite), exemples des fonctions constantes et des projections coordonnées p_i : x=(x_1,…,x_n) → x_i (les 2 à savoir refaire), caractérisation séquentielle de la limite, opérations sur les limites (combinaisons linéaires, multiplication par une fonction scalaire, composition, lien avec les limites des suites coordonnées dans un ev de dimension finie), très brève explication pour les fonctions à valeurs dans un ev produit (ne pas insister en colles sur cette partie du cours). Extension à l'infini de la notion de limite. Exemples d'étude de limites de fonctions de plusieurs variables (non terminés).
19 février (partie 1) : Exemples d'étude de limites de fonctions de plusieurs variables, utilisation des coordonnées polaires (avec majoration indépendante de l'angle). Continuité d'une fonction vectorielle : définition, caractérisation séquentielle, lien entre la continuité d'une fonction et d'une de ses restrictions (exemple détaillé d'étude de la continuité d'une fonction définie sur R^2 par deux expressions sur [-1;1]^2 et son complémentaire). Fonctions lipschitziennes (la preuve de lipschitzienne implique continue peut être demandée en question de cours). Opérations sur les fonctions continues (combinaisons linéaires, produit et composée si cela a un sens), continuité des projections coordonnées p_i : (x_1, …,x_n)→ x_i (à savoir redémontrer), continuité d'une fonction polynomiale.
19 février (partie 2) : Caractérisation de la continuité à l'aide des fonctions coordonnées dans une base si l'espace d'arrivée est de dimension finie, ou à l'aide des fonctions composantes si l'espace d'arrivée est un espace produit (ne pas trop insister en question de cours sur cette dernière partie). Continuité et topologie : caractérisations équivalentes de la continuité à l'aide de l'image réciproque des fermés/ouverts, utilisation pour démontrer que des ensembles sont ouverts/fermés, image continue d'un compact, théorème des bornes atteintes.
26 février : Applications linéaires continues : caractérisations équivalentes de la continuité pour une application linéaire (continuité en 0_E, existence de k dans R^+ vérifiant ||u(x) || \leq k ||x|| pour tout x dans E, lipschitziannité, caractère borné sur la boule unité fermée/la sphère unité), toute application linéaire au départ d'un espace de dimension finie est continue, contre-exemples en dimension infinie. Chap. 5 - Calcul différentiel : Dérivée d'une fonction d'une seule variable réelle à valeur dans un evn F de dimension finie, caractérisation équivalente à l'aide des fonctions coordonnées dans une base de F, combinaison linéaire de fonctions dérivables. Définition d'un développement limité à l'ordre 1 en un point avec unicité de l'application linéaire intervenant dans le DL (pour une fonction de E dans F deux R-evn de dimensions finies).
12 mars (partie 1) : Fonction différentiable en un point, équivalence avec l'existence d'un Dl à l'ordre 1, les fonctions constantes et les applications linéaires sont différentiables (ces 2 preuves peuvent être demandées en questions de cours). Différentiable implique continue, lien entre différentiabilité et dérivabilité pour une fonction d'une seule variable réelle (démo à connaître). Différentielle d'une application bilinéaire (sera démontrée en TD seulement). Opérations sur les fonctions différentiables (combinaisons linéaires, équivalence avec la différentiabilité des applications coordonnées (dans une base de l'espace d'arrivée ou dans un espace produit) ne pas trop insister en question de cours sur ces deux résultats), différentiation d'une composée, exemples d'applications.
12 mars (partie 2) : Application du théorème de différentiation d'une composée au produit de deux fonctions différentiables (dont l'une est scalaire), exemple des fonctions polynomiales. Dérivées directionnelles : dérivation selon un vecteur; si f est différentiable en un point, existence des dérivées directionnelles selon tout vecteur en ce point. Différents exemples de calcul de dérivées directionnelles, celles-ci donnant le candidat potentiel pour df(a) (utilisation de la non linéarité de celui-ci pour montrer qu'une fonction n'est pas différentiable). Dérivées partielles dans une base donnée de E : définition comme dérivée directionnelle selon les vecteurs de la base, existence pour une fonction différentiable et expression de la différentielle en un point à l'aide des dérivées partielles (démo à connaître).
19 mars : Méthode de calcul de dérivées partielles pour une fonction au départ de R^n (relatives à la base canonique): définition des applications partielles en a=(a_1,…,a_n), lien avec la dérivabilité de l'application partielle en a_i. Exemples de calculs. Calcul pratique des dérivées partielles d'une fonction d'une variable vectorielle (en identifiant avec une fonction au départ de R^n par les coordonnées d'un vecteur dans la base choisie), exemples. Matrice jacobienne.
26 mars (partie 1 ) : Retour sur la matrice jacobienne (pour une fonction de R^n dans R^p, on l'écrira dans les bases canoniques respectives), version matricielle du théorème de différentiation d'une composée, formule de dérivation en chaîne, différents exemples d'application. Fonctions de classe C^1 (équivalence entre f est différentiable de différentielle continue avec l'existence et la continuité de ses dérivées partielles dans une base (admise)), exemple des applications constantes et linéaires (à savoir réexpliquer), opérations sur les fonctions de classe C^1 (lien avec le caractère C^1 des applications coordonnées, combinaison linéaire, produit par une application scalaire, composée), exemple des fonctions polynomiales.
26 mars (partie 2) : Chap. 6 - Intégrales à paramètres : théorème de continuité dans le cas où le domaine d'intégration est un segment, théorème de dérivation (dans le cas où le domaine d'intégration est un segment), exemples d'utilisation (dont un pour déterminer la valeur de l'intégrale de Gauss). Cas des intégrales à paramètres à bornes variables (continuité seulement pour l'instant, rappels sur le théorème fondamental de l'analyse).
02 avril (1 séance et demie) : théorème de dérivabilité pour une intégrale à paramètres à bornes variables (dérivabilité pour des bornes qui sont des fonctions de classe C^1). Intégrale à paramètres dans le cas où le domaine d'intégration est un intervalle quelconque : théorème de continuité par domination (la preuve (passage par la caractérisation séquentielle et utilisation du thm de convergence dominée) peut être demandée en question de cours), corollaire avec hypothèse de domination obtenue seulement sur tout segment pour x. Rapidement : lien entre l'étude d'une limite et la continuité, techniques d'étude d'une limite si l'on n'est pas en un point de continuité (encadrement, utilisation du théorème de convergence dominée)). Théorème de dérivation par domination (avec hypothèse de domination sur f puis sur la dérivée partielle de f par rapport à x), corollaire où les hypothèses de domination sont demandées seulement sur tout segment pour x, exemples d'utilisation (très rapidement, exemple de la fonction Gamma d'Euler, pas de cours à connaître sur celle-ci).
09 avril (partie 1) : Chap. 7 - Extrema : Dérivées partielles d'ordre k relatives à une base, fonctions de classe C^k (définition par l'existence et la continuité des dérivées partielles d'ordre k), exemples des fonctions constantes et polynomiales, opérations sur les fonctions de classe C^k, Théorème de Schwarz dans le cas d'une fonction de classe C^2, puis de classe C^k, exemple d'utilisation pour la recherche de la classe exacte d'une fonction de R^2 dans R. Extrema : définitions (minimum/maximum/extremum local/global (strict ou non)), points critiques, condition nécessaire d'extremum sur un ouvert, quelques exemples étudiés “à la main”.
*09 avril (partie 2) : Extrema : à partir d'ici, tous les résultats ont été énoncé pour des fonctions de R^n dans R. Matrice hessienne, formule de Taylor-Young à l'ordre 2, condition suffisante d'extremum en un point critique à l'aide des valeurs propres de la matrice hessienne, corollaire utilisant le déterminant et la trace de la matrice hessienne dans le cas n=2, exemples d'utilisation. Principe de recherche d'un extremum d'une fonction continue sur un compact et exemple d'utilisation.