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Licence de mathématiques première année (2019-2020) -- Fondamentaux des Mathématiques II

Modalités de contrôle des connaissances

Il y aura 6 évaluations:

  • 4 examens de 45 min,
  • 1 examen de mi-semestre d'1h30,
  • 1 examen final de 2h commun aux amphis de prépa, maths, info et éco.

Les dates des examens de 45 min et de l'examen de mi-semestre sont précisées à la rubrique Devoirs Surveillés ci-dessous. Une absence justifiée à l'une de ces épreuves donnera lieu à une épreuve de substitution.

La note de l'UE sera calculée de la manière suivante:

Note UE = 0.4*Note_Examen_Commun_Final + 0.2*Note_Examen_Mi-semestre + 0.4*Note_Mini_examens

où Note_Mini_examens sera la moyenne des trois meilleures notes obtenues aux examens de 45 minutes.

Les étudiants n'ayant pas validé l'UE, c'est-à-dire ayant obtenu une Note UE strictement inférieure à 10, seront convoqués à un examen de Seconde chance d'1h30, qui sera spécifique à l'amphi de maths, et dont la note remplacera la note de l'Examen commun final, même si la note obtenue lors de la seconde chance est inférieure à celle obtenue lors de l'examen final.

Cours

Enseignant : Khaled Saleh (mél)

Notes de cours

Avancement du cours

21 janvier : [Chapitre 1: Matrices] Définitions. Sommes de matrices et propriétés (associativité, commutativité, inverse). Multiplication par un scalaire et propriétés. Matrices élémentaires. Produit de matrices et propriétés: distributivité (démo à connaître), associativité (démo à connaître). Non commutativité du produit. Produit par blocs. Matrice identité. Puissances d'une matrice carrée.

22 janvier : [Chapitre 1: Matrices] Exemples de calculs de puissances de matrices carrées. Matrices nilpotentes. Formule du binôme de Newton. Factorisation de A^p-B^p (démo à connaître). Inverse d'une matrice carrée et propriétés: unicité de l'inverse (démo à connaître), inverse d'un produit (démo à connaître). Opérations élémentaires (OE) sur les lignes et les colonnes d'une matrices nxp. Matrices associées à ces opérations. Méthode du pivot de Gauss: transformation d'une matrice en une matrice échelonnée (en lignes) réduite par des OE sur les lignes. Utilisation de la méthode du pivot de Gauss (sur les lignes) pour calculer l'inverse d'une matrice carrée: un exemple a été vu en cours.

4 février : [Chapitre 1: Matrices] Matrices triangulaires. Elles sont inversibles ssi tous les termes diagonaux sont non nuls. Transposition de matrices et propriétés de la transposition vis-à-vis des opérations usuelles. Matrices symétriques et anti-symétriques. Théorème: toute matrice carrée est somme d'une matrice symétrique et d'une matrice anti-symétrique et cette décomposition est unique (démo à connaître). Trace des matrices carrées et propriétés de la trace vis-à-vis des opérations usuelles. [Chapitre 2: Equations différentielles linéaires] EDL du premier ordre à coefficients constants et résolution.

5 février : [Chapitre 2: EDL] Condition initiale pour une EDL du 1er ordre à coefficients constants. EDL du premier ordre sous forme résolue: (E) y'-a(t)y=b(t), t ∈ I avec a,b des fonctions continues sur I. Résolution de l'équation homogène associée (H). Structure de l'ensemble des solutions de (E): S_E=S_H+y_p, on obtient l'ensemble des solutions de (E) en ajoutant à une solution particulière l'ensemble des solutions de (H). Recherche de solutions particulières (solution évidente, théorème de superposition des solutions, méthode de la variation de la constante).

12 février : [Chapitre 2: EDL] y'-a(t)y=b(t), t ∈ I. Condition initiale: il existe une unique solution telle que y(t0)=y0. Deux solutions qui coïncident en un point sont égales. EDL du premier ordre sous forme générale: (E) a(t)y'+b(t)y=c(t), t ∈ I avec a pouvant s'annuler sur I. On résout sur les intervalles où a ne s'annule pas, puis on recolle les solutions de manière dérivable. Condition initiale y(t0)=y0. Pas de résultat général sur l'existence ou l'unicité des solutions. EDL du second ordre à coefficients constants: ay“+by'+cy=d(t). Résolution de ay”+by'+cy=0. Solutions complexes, solutions réelles. Recherche de solutions particulières de ay“+by'+cy=d(t) si d(t)=P(t)exp(mt) avec P polynôme. Exemples sans et avec condition initiale.

18 février : [Chapitre 3: Espaces vectoriels] Structures de groupe et d'espace vectoriel. Exemples d'espaces vectoriels. Combinaisons linéaires. Sous-espaces vectoriels (sev). Sev engendré par une partie d'un espace vectoriel. Sous-espaces vectoriels en somme directe. F et G sont en somme directe ssi F∩G = {0} (démo à connaître).

19 février : [Chapitre 3: Espaces vectoriels] Sous-espaces vectoriels supplémentaires. Exemples. Familles libres, génératrices et bases. Soit (x_i) une famille de vecteurs, elle est liée ssi l'un au moins des vecteurs est CL des autres (démo à connaître). Soit (x_i) une famille libre de E et x∈E. Alors (x_i)∪{x} est libre ssi x∉vect(x_i) (démo à connaître). Théorème des degrés échelonnés (démo à connaître).

26 février : [Chapitre 3: Espaces vectoriels] Théorème de recollement (démo à connaître): Soit un E un espace vectoriel, F et G deux sev de E. Soit (f_i) une base de F et (g_j) une base de E. Alors: (f_i)∪(g_j) est génératrice de E ssi E=F+G, (f_i)∪(g_j) est libre dans E ssi F et G sont en somme directe, (f_i)∪(g_j) est une base de E ssi F et G sont supplémentaires. Espaces vectoriels de dimension finie (définition: il existe une famille génératrice finie). Théorème: si (x_1,..,x_m) est une famille génératrice finie, alors toute famille libre a au plus m éléments. Théorème de la base incomplète: dans un ev de dim finie: de toute famille génératrice finie, on peut extraire une base. On peut compléter toute famille libre en une base, en sélectionnant des vecteurs dans une famille génératrice quelconque. Sous-espaces vectoriels en dimension finie: Si E est de dim finie et F sev de E alors F est de dim finie et dim F ≤ dim E. De plus F=E ssi dim F = dim E. Si F,G sont deux sev de dim finie alors: dim(F⊕G)= dim F + dim G. dim(F+G)=dim F +dim G -dim(F∩G). F et G sont supplémentaires ssi F∩G = {0} et dim E = dim F + dim G. Hyperplan en dimension finie n (sev de dim n-1). Si x∉H alors E=H⊕vect(x).

26 février : [Chapitre 4: Intégration sur un segment] Définition d'une fonction en escalier. Subdivision adaptée. Subdivision plus fine qu'une autre. Si f et g sont en escalier, f+g, fxg, |f| sont en escalier.

10 mars : [Chapitre 4: Intégration sur un segment] Intégrales des fonctions en escalier et propriétés (linéarité, positivité, relation de Chasles). Croissance : f≥g ⇒ ∫f ≥∫g (démo à connaître). Inégalité triangulaire: |∫f|≤∫|f| (démo à connaître). Définition de l'intégrale de Riemann. Pour f bornée, e(f) (resp. E(f)) est l'ensemble des fonctions en escalier ≤ f (resp. ≥ f). On a sup{∫φ,φ∈e(f)} ≤ inf{∫ψ,ψ∈E(f)}. On dit qu'une fonction est Riemann-intégrable sur [a,b] si ces deux bornes sont égales. L'intégrale de f sur [a,b] est alors la valeur commune de ces deux bornes. Propriétés de l'intégrale de Riemann (linéarité, positivité, relation de Chasles, croissance, inégalité triangulaire). Théorème (admis): une fonction continue par morceaux sur un segment peut être uniformément approchée par des fonctions en escalier. Conséquence: les fonctions continues par morceaux sont Riemann-intégrables. Remarque: ce ne sont pas les seules fonctions Riemann-intégrables. Inégalité de la moyenne (démo à connaître): pour f,g continues par morceaux |∫fg|≤ sup|f| x ∫|g|. Intégrale des fonctions continues. Théorème: une fonction continue positive d'intégrale nulle est nulle et réciproquement (démo à connaître).

11 mars : [Chapitre 4: Intégration sur un segment] On appelle valeur moyenne de f sur [a,b] le réel μ=(∫f)/(b-a). Théorème: une fonction continue atteint sa valeur moyenne (démo à connaître). Définition d'un produit scalaire. L'application (f|g)=∫fg est un produit scalaire sur l'espace des fonctions continues sur [a,b]. Inégalité de Cauchy-Schwarz (démo à connaître): ∫fg ≤ (∫f²)^½ (∫g²)^½. Inégalité de Minkowski : ∫(f+g)²)^½ ≤ (∫f²)^½ +(∫g²)^½. Théorème fondamental de l'analyse réelle (démo à connaître). Sommes de Riemann: définition. Application pour le calcul de la limite d'une somme à l'aide d'une intégrale et pour le calcul d'une intégrale à l'aide de la limite d'une somme.

17 mars (en confinement) : [Chapitre 4: Intégration sur un segment] Convergence des sommes de Riemann pour les fonctions de classe C^1. Intégrale des fonctions à valeurs complexes: ∫f = ∫Re(f)+ i∫Im(f). Propriétés: linéarité, relation de Chasles, inégalité triangulaire:|∫f|≤∫|f| (ce sont des modules !).

18 mars (en confinement) : [Chapitre 5: Applications linéaires] Définition d'une application linéaire (AL). Ensemble des AL de E dans F: L(E,F). Endomorphismes, formes linéaires. Exemples. L(E,F) est un espace vectoriel. La composée de deux AL est une AL. La bijection réciproque d'une AL bijective est une AL. Isomorphismes, automorphismes. L'ensemble des automorphismes sur E, GL(E) est un groupe pour la loi de composition. Noyau et image d'une AL. Soit u∈L(E,F), u injective ⇔ Ker u ={0}, u surjective ⇔ Im u = F (démo à connaître). Image d'une famille par une AL (démo à connaître): si (x_i) est libre et u injective alors (u(x_i)) est libre. Si (x_i) est génératrice et u surjective alors (u(x_i)) est génératrice. Si (x_i) est une base et u un isomorphisme alors (u(x_i)) est une base. Théorème noyau-image: soit u∈L(E,F), soit S un supplémentaire de Ker u dans E, alors la restriction de u à S est un isomorphisme de S dans Im u. Détermination d'une AL à partir d'une base: théorème fondamental de l'algèbre linéaire: Soit E,F deux K-ev, soit (e_i)_{i∈I} une base de E. Pour toute famille (f_i)_{i∈I} de vecteurs de F, il existe une unique AL u∈L(E,F) telle que u(e_i)=f_i, pour tout i∈I. Corollaire: deux AL qui coïncident sur une base de E sont égales. Image d'une base par une AL: soit (e_i) une base de E et u∈L(E,F). Alors u injective ⇔ (u(x_i)) est libre, u surjective ⇔ (u(x_i)) est génératrice, u est un isomorphisme ⇔ (u(x_i)) est une base de F. Détermination d'une AL à partir d'une somme directe: On suppose E=⊕E_i. Pour tout i on se donne une AL u_i:E_i→F. Alors il existe une unique AL u∈L(E,F) dont la restriction à chaque sev E_i coïncide avec u_i.

23 mars (en confinement) : [Chapitre 5: Applications linéaires] Soit E=F⊕G. Défintion du projecteur sur G parallèlement à F: c'est l'unique endomorphisme p∈L(E) telle que p|F=0 et p|G=Id. On a ker p=F et Im p=G. Un projecteur p vérifie E= Ker p ⊕ Im p (réciproque fausse !). Le projecteur sur F parralèlement à G est Id-p. Caractérisation des projecteurs: p∈L(E) est un projecteur ⇔ pop=p. Symétrie par rapport à G parallèlement à F. C'est l'unique endomorphisme s∈L(E) tel que s|F=-Id et s|G=Id. On a F=Ker(s+Id) et G=Ker(s-Id). -s est la symétrie par rapport à F parallèlement à G. Si p est le projecteur sur G parallèlement à F et s la symétrie par rapport à G parallèlement à F alors s=2p-Id. Caractérisation des symétries: s∈L(E) est une symétrie ⇔ sos=Id.

24 mars (en confinement) : [Chapitre 5: Applications linéaires] Applications linéaires en dimension finie. Soit u∈L(E,F) et (e_i) une base de E. Alors Im u=Vect{u(e_i)}. On appelle rang de u∈L(E,F) et on note rg(u) la dimension de Im u. On a rg(u) ≤ dim E et rg(u) ≤ dim F. Théorème: soit E,F de dimensions finies et u∈L(E,F). Alors u injective ⇔ rg(u)=dim E, u surjective ⇔ rg(u)=dim F, u est un isomorphisme ⇔ rg(u)=dim E = dim F. Soit E,F de dimensions finies, E et F sont isomorphes ⇔ dim E= dim F. Soit E,F de dimensions finies alors dim L(E,F)= dim E x dim F. Théorème: Soit E,F de dimensions finies et u∈L(E,F), on suppose dim E= dim F, alors u injective ⇔ u surjective ⇔ u bijective. Théorème du rang. Soit E,F deux K-ev avec E de dimension finie. Alors dim E= dim Ker u + rg(u).

Travaux dirigés

Feuilles d'exercices :

TD 1 : Matrices, Matrices-bis

TD 2 : Equations différentielles linéaires

TD 3 : Espaces vectoriels, Corrigé Attention, dans le corrigé, les exercices ne sont pas dans le même ordre que dans la fiche de TD, et certaines notations sont différentes.

TD 4 : Intégration sur un segment Indications

Avancement des TD

Groupe G (Nermin Salepci):

  • 28/01 : feuille 1 exercices 1-16.
  • 06/02 : feuille 1 exercices 18-19, feuille 1 bis exercices 1-7.
  • 11/02 : feuille 2 exercices 1-3.
  • 13/02 : feuille 2 exercices 9(a),(b),10,5(1),(3),(5).
  • 20/02 : feuille 2 exercices 6 sauf (Q 5), 9 (d), 12.
  • 25/02 : feuille 3 exercices 1,2,4,6.
  • 27/02 : feuille 3 exercices 3,5,7,9,10,11,14.
  • 11/03 : feuille 3 exercices 8,12,13,15,19.

Groupe H (Garry Terii):

  • 28/01 : feuille 1, exercices 1-19.
  • 06/02 : feuille 1 bis exercices 1-3.
  • 11/02 : feuille 1 bis exercices 4-9.
  • 13/02 : feuille 2 exercices 1-4,10.
  • 20/02 : feuille 2 exercices 12,9,5.
  • 25/02 : feuille 3 exercices 1-6.

Groupe I (Gauthier Clerc):

  • 28/01 : feuille 1, exercices 1,3–17
  • 06/02 : feuille 1, exercices 2,18,19; feuille1 bis, exercices 1–6
  • 11/02: feuille 2, exercices 1–4 10–12
  • 18/02: feuille 2, exercices 5–9
  • 25/02: feuille 3, exercices 1,2,8 11
  • 27/02: feuille 3, exercices 3,4,5,6,7

Groupe J (Benjamin Texier):

  • 28/01, 29/01, 30/01 : feuille 1, exercices 1-14.
  • 6/02: feuille 1, exercices 15-19.
  • 11/02: feuille 2, exercices 1,2,3; 13/02: exercices 5,6.
  • 20/02: feuille 2: exercices 6 (suite), 9a, 9b, 10.
  • 25/02, 27/02, 11/03: feuille 3, exercices 1,2,3,4,6,7,10,12.
  • 24/03 (discord): correction partielle du DM1, feuille 3: exercices 13 et 14.

Devoirs surveillés

Mini examens (45 min):

  • Le 12/02 (11h30-12h15)
  • Le 26/02 (11h30-12h15)
  • Le 08/04 (11h30-12h15)
  • Le 22/04 (11h30-12h15)

Examen de mi-semestre (1h30):

  • Le 18/03 (16h-17h30)

Ressources

Livres :

Cours de Mathématiques (A Soyeur, E. Capaces, E. Vieillard-Baron)

Aussi (livres disponibles à la BU) : Dunod, Licence 1re année MIAS-MASS-SM, Algèbre 1re année et Analyse 1ère année (François Liret et Dominique Martinais). Cours avec exercices corrigés.

Pour s'entraîner:

Cours et exercices: Le site Exo7.

 
 
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